Alain Prêtre

Natif de la vallée sauvage du Dessoubre (Franche-Comté/F), Alain Prêtre est venu à la photographie pour immortaliser son animal favori: le chamois. Il poursuit aujourd’hui sa quête d’images sauvages dans le Jura neuchâtelois (CH). Journaliste de profession, il collabore à des magazines spécialisés dans la découverte du monde sauvage. Cet homme de communication se plaît aussi à transmettre ses connaissances et ses compétences dans le cadre de conférences, de journées de formation et de guidage photo.

Fondateur de plusieurs associations de protection de la nature, Alain Prêtre pratique essentiellement l’affût pour ne pas déranger la faune et obtenir des photos aussi vraies que nature. Il s’efforce de capter les scènes fugitives de l’existence souvent mystérieuse des animaux libres, en soignant la dimension artistique de l’œuvre ainsi réalisée. Le souffle sauvage émanant de ses clichés en dit long sur l’osmose qui l’unit à la terre.

Ce pêcheur d’images voue une préférence aux mammifères, mais se porte aussi à la rencontre des oiseaux du ciel et succombe encore à la magie des paysages jurassiens. Les photos d’Alain Prêtre sont un hymne à la nature, elles sont aussi les messagères d’un rêve d’harmonie entre l’homme et son environnement.

Sa passion pour la nature libre, il la doit en premier lieu à son père. Ce forestier lui a appris à reconnaître les arbres et a éveillé sa sensibilité à la beauté de la nature. Il a croisé sur sa route des personnes qui ont joué un rôle central dans son engagement de défenseur de la cause animale. Brigitte Bardot, les frères Terrasse, Théodore Monod sont entre autres de celles-là. Auteur et animateur de l’émission « Caméra au poing » dans les années 1980 sur TF1, Christian Zuber, cinéaste animalier, a joué un rôle déterminant dans le parcours écologique d’Alain Prêtre. Ils ont tourné ensemble un documentaire sur les faucons pèlerins de la vallée du Dessoubre ainsi que sur la faune du Creux du Van.
Gratifié de beaux cadeaux par la nature, le preneur d’images n’a eu de cesse de prendre sa défense. Il fonda entre autres le GPNPM (Groupe de protection de la nature du plateau de Maîche), participa à la création du ROC (Rassemblement des opposants à la chasse) et poursuit aujourd’hui à travers ses écrits et ses conférences son engagement de défenseur de la vie sauvage et des milieux naturels fragiles et menacés, tant sur le versant suisse du Jura que du côté franc-comtois.